Vous pensez que dessiner une ville complexe comme Florence est réservé à ceux qui ont « le don » ou des années de pratique derrière eux ? Détrompez-vous.
Dans cet article, je vais vous montrer qu’il est tout à fait possible de débuter en dessin, même avec un sujet aussi impressionnant qu’un panorama urbain. Et surtout, que ce n’est pas une question de talent, mais d’état d’esprit.
Le dessin urbain, un défi qui paraît inaccessible ?
Un sujet impressionnant : la ville de Florence
Florence, avec ses clochers élancés, sa cathédrale imposante et ses toits colorés, semble de prime abord bien trop complexe à dessiner. Trop de détails, trop de lignes, trop de perspective ? C’est justement pour ça que c’est un excellent exercice. En apprenant à simplifier, à voir l’essentiel et à oser se lancer, vous faites un bond en avant dans votre pratique.
Ce que cet exercice change pour débuter votre apprentissage du dessin
Quand on débute, on veut souvent « bien faire » : un trait propre, précis, maîtrisé. Résultat ? On se crispe, on gomme, on recommence… et on se décourage.
Le perfectionnisme tue l’élan.
Cet exercice vous oblige au contraire à avancer, même si tout n’est pas parfait. Et c’est là que le déclic peut se produire :
Le dessin, ce n’est pas reproduire parfaitement, c’est traduire ce que l’on voit avec ses propres moyens.
Et ça, tout le monde peut l’apprendre.
Une approche instinctive, même sans base de dessin
Oubliez les règles classiques et libérez votre trait
L’idée ici, ce n’est pas de suivre des règles académiques ou de construire une perspective parfaite. C’est de laisser votre regard guider votre main, tout simplement. En observant attentivement et en traçant les formes comme vous les ressentez, vous allez naturellement développer un dessin plus libre, plus personnel.
Continuez à avancer même si vous n’êtes pas satisfait sur l’instant. La satisfaction vient de l’évolution, en voyant l’ensemble apparaître sous vos yeux progressivement. C’est ce processus qui compte, bien plus que le résultat immédiat.
Le pouvoir de l’observation plutôt que la perfection
Ce qui compte, ce n’est pas d’avoir “la bonne technique”, mais d’être attentif à ce que vous voyez. Concentrez-vous sur les lignes, les hauteurs, les formes générales. Même si votre trait tremble ou que les proportions ne sont pas parfaites, ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est que le dessin prenne vie sous vos yeux, progressivement.
Le feutre : l’outil parfait pour débuter en dessin
Le dessin au feutre a un pouvoir magique : on ne peut pas effacer. Et c’est tant mieux ! Parce que ça vous force à avancer sans retour en arrière, à accepter vos imperfections, et à continuer malgré les petits ratés. C’est un excellent outil pour lâcher prise, et vous serez surpris de voir à quel point votre dessin peut gagner en force quand vous ne cherchez plus à tout corriger.
Étapes clés : comment dessiner un panorama simplement ?
1. Commencer par le clocher le plus haut
Pour poser les bases du panorama, commencez par le clocher le plus haut. Pourquoi ? Parce qu’il vous sert de repère visuel. À partir de lui, vous pourrez plus facilement évaluer les hauteurs et les proportions des autres bâtiments. Ne cherchez pas la précision millimétrée : dessinez de manière instinctive, en plaçant d’abord les grandes lignes.
2. Ajouter les bâtiments les uns après les autres
Ensuite, poursuivez bâtiment par bâtiment, tranquillement, sans vous précipiter. L’idée n’est pas de tout dessiner d’un coup, mais de construire le panorama étape par étape, comme un puzzle. Vous verrez, plus vous avancerez, plus vous gagnerez en confiance.
3. Se concentrer sur le bâtiment principal : la cathédrale
C’est le cœur visuel du dessin. C’est elle qui attire immédiatement l’œil dans la composition. Accordez-lui un peu plus d’attention, sans forcément la surdétailler. Son rôle est de structurer l’ensemble, de donner une lecture claire à la scène. Si ce bâtiment et les principaux clochers sont en place, le reste coulera plus facilement.
4. Simplifier les maisons environnantes
Les maisons autour n’ont pas besoin d’être détaillées. Elles sont là pour compléter le décor et donner de la profondeur à la scène. Une suggestion de forme suffit, avec des formes rectangulaires pour les façades, quelques toits et fenêtres posés rapidement, sans chercher à être parfaitement régulier.
5. Ajouter les détails graphiques sans complexifier
Les tuiles, fenêtres, ou lignes d’ombre ne sont là que pour préciser l’ambiance, pas pour vous compliquer la vie. Ce sont des éléments graphiques, utiles à la compréhenssion. Un trait de plus ici, une ligne là, et votre dessin gagne en vie, sans devenir plus difficile techniquement. Gardez en tête que le but n’est pas de faire du réalisme, mais d’évoquer.
6. Faire ressortir les bâtiments
Pour donner plus de présence à l’ensemble, utilisez un feutre noir un peu plus épais afin de remplir globalement les fenêtres. Ce petit détail crée un contraste fort qui structure la scène et accentue l’impact visuel de votre dessin, sans effort supplémentaire.
Ajouter de la vie avec la couleur et les ombres
Quelques touches de couleur suffisent
Une fois votre dessin au feutre terminé , il est temps de lui apporter un peu de vibrations visuelles avec quelques touches de peinture aquarelle. Pas besoin d’en faire trop ! L’idée n’est pas de tout peindre, mais de souligner en donnant de la chaleur et de la profondeur à l’ensemble.
Commencez par les éléments marquants :
un ciel bleu léger en arrière-plan.
les murs dans des tons ocre ou jaune pâle,
les toits rouges typiques de Florence,
Donner du volume au croquis avec des ombres bien dosées
Pour accentuer les volumes, ajoutez quelques ombres discrètes. Un mélange de bleu et de rouge (pour obtenir un violet doux) fonctionne très bien pour créer des ombres colorées et naturelles.
Posez-les :
- sous les toits,
- sur les côtés des bâtiments exposés à l’ombre,
- ou encore pour souligner certains replis architecturaux.
Ce travail léger permet de renforcer les formes, d’apporter de la profondeur, et surtout de lier l’ensemble par une ambiance lumineuse cohérente. Associée à quelques touches de couleur, cette approche transforme votre dessin en un croquis urbain complet, à la fois expressif, lisible et plein de caractère.
Débuter en dessin, c’est avant tout une question de confiance
Ce panorama de Florence n’était qu’un prétexte. Un support pour vous prouver que même un sujet complexe peut devenir abordable, à condition de l’aborder avec simplicité
Et surtout, n’oubliez jamais cette chose essentielle : A partir d’aujourd’hui faites-vous confiance !
avec le bon état d’esprit, vous pouvez progresser à tout moment, à tout âge, à partir de zéro…
Dernière chose : si vous débutez en dessin ou que vous souhaitez vous y remettre, j’ai ce qu’il vous faut.
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Bon dessin et à très vite 😉
Léo.