Construire un dessin, c’est extraordinaire.
Vous prenez votre crayon, et commencez à voir apparaître les premiers traits…
Puis vous suivez votre idée, jusqu’à à voir votre sujet prendre forme devant vous.
C’est presque magique…
Ce langage simple, nous l’utilisons tous depuis l’enfance.
Et selon la façon dont on réalise cette étape, notre dessin peut être exceptionnel…
… ou totalement plat et inintéressant.
En gros, ça passe ou ça casse…
Et bien souvent, pour un débutant, les problèmes commencent comme ça…
Je connais cette petite voix qui vous dit :
“Ça n’est pas grave si mon esquisse est bancale…
je rattraperai le coup en ajoutant des détails.”
J’ai un secret pour vous :
On ne rattrape jamais le coup…(en tout cas pas de cette façon.)
C’est souvent pire…
Comme vouloir peindre un mur qui s’écroule.
Mais dans la plupart des cas, nous choisissons quand même cette option.
Car quoi qu’il arrive, nous devons obéir à notre cerveau…
Qui souhaite une seule chose.
Contourner la difficulté rapidement pour gagner du temps.
Pour lui, que votre dessin soit juste ou faux n’a aucune importance.
Tant que le problème est vite résolu.
L’esprit humain est une machine à résoudre des problèmes complexes rapidement.
Mais lorsqu’il s’agit de dessin dans l’espace, de perspective,
de choses qui échappent à sa logique immédiate,
Il saute l’obstacle, quitte à déformer la réalité.
Vous ne me croyez pas?
Prenons un exemple tout bête.
Que faites-vous lorsque vous dessinez en copiant un modèle ?
Dans au moins 80 % des cas, vous essayez de tracer les lignes extérieures,
le contour de chaque forme, une par une,
et ce jusqu’à avoir totalement fermé votre tracé.
Un peu comme si vous décalquiez le sujet.
Vous pensez à plat.
Si vous faites ça c’est pour une raison très simple.
Votre cerveau déteste une chose par-dessus tout (et vous aussi je le sais) ;):
C’est construire.
Pourquoi ?
Parce que c’est simplement quelque chose de totalement différent.
Qui échappe à notre logique immédiate.
Une gymnastique d’esprit qui le force à se poser d’autres questions comme :
“Comment est structuré l’objet que j’ai en face de moi.
Et comment pourrai-je le construire si…
Je ne l’avais pas sous les yeux !! “
Je sens déjà ici votre angoisse monter 😉
mais si je vous disais qu’en général…